Page:Lichtenberger - Mon petit Trott.djvu/98

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Seigneur Dieu ! grommelle Thérèse, si ce n’est pas une honte à son âge de se graisser comme cela ! Il y a plus de peinture sur sa vieille peau que dans la boutique du marchand de couleurs.

En voilà une idée, par exemple, de se mettre de la peinture sur la peau ! Trott n’aurait jamais imaginé une chose pareille. C’est donc pour ça qu’elle est si rose ! Trott se sent indigné. C’est très vilain de se déguiser comme ça. Il approuve Thérèse et Jane qui la blâment en termes très vifs…

— Ses cheveux d’étoupe, et son râtelier en dents d’hippopotame…

Quoi, ses cheveux sont en étoupe ? Il fallait qu’ils fussent joliment laids ceux qu’elle avait avant, pour qu’elle ait mis ceux-là sur sa tête. Ce n’est pas Trott qui changerait les siens comme ça. Et il ne