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mine vers Puss d’un air doux. Il lui passe deux ou trois fois la main sur le dos pour le rassurer. Puss se prête à ces caresses sans abandon. Pourtant il ne donne pas de signe de mécontentement positif. C’est un progrès.

Après un retentissant « Ne bouge pas, Jip ! » Trott se résout à tenter le coup décisif. D’un geste rapide, il enlève Puss de la bibliothèque et le prend dans ses bras. Puss profère deux ou trois grondements d’inquiétude et un miaulement lamentable. Mais il n’y a pas de résistance absolue. Quant à Jip, il s’est mis debout sur son derrière et fait le beau d’un air plein de sollicitation.

Quel triomphe ! Évidemment il demande la paix. Trott fait un pas en avant et lui adresse quelques paroles encourageantes.

Hélas ! c’est la catastrophe.