Page:Lichtenberger - Mon petit Trott.djvu/87

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Chambre à jouer ! Puss ! Il semble que ces mots aient sur Jip une vertu magique.

Pan, il pousse un grognement et part comme une flèche dans le corridor. Trott s’élance à sa suite désespérément. Hélas ! ses jambes sont trop courtes, et le parquet trop glissant. Il s’étale par terre de tout son long. Une pensée illumine sa chute : pourvu que la porte de la chambre soit fermée !

Hélas !

À l’entrée de la chambre, Jip exécute un brusque virage. On entend battre la porte. Des clameurs effroyables se déchaînent.

Quel spectacle ! Jacob est acculé dans un coin. Son dos est bossu comme celui d’un dromadaire. Ses joues sont gonflées, sa gueule est fendue jusqu’au cou. Il jure et crache comme un furieux. Il a l’air d’un fagot