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l’horloge avec défiance, pose mille questions saugrenues à Jane, et examine les voyageurs qui attendent le train pour s’en aller : tiens ! Socrate et Xantippe sont du nombre : bon voyage !

Jane n’a pas l’air autrement émue ; elle contient avec calme les impatiences de Trott ; on dirait qu’elle trouve tout naturel que papa revienne. Qu’elle est drôle !

Ah ! voilà l’homme à casquette blanche qui sort par une porte vitrée. Une cloche sonne. Les hommes en blouse bleue se mettent à courir en faisant rouler des petites voitures qui font beaucoup de bruit.

— Voici l’heure, monsieur Trott, dit Jane. Regardez là-bas. Vous allez voir paraître le train.

Il semble à Trott qu’une quantité de cloches sonnent dans sa tête et qu’une foule