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tait dans sa fièvre, qu’il repoussait sa maman et Jane ? Cette tasse de lait, c’est pour la mouche une mer effroyable où elle va s’engloutir, quelque chose comme cet horrible noir où Trott était emporté.

Trott poursuit la mouche avec la cuillère. Est-ce qu’il n’arrivera donc jamais à l’attraper ? Les pattes remuent moins. Oh ! elle ne va pas mourir ? Il semble à Trott que ce soit quelque chose comme si lui-même allait retomber malade…

Enfin, la mouche est prise dans la cuillère, et Trott la verse avec un peu de lait sur la table de fer-blanc. N’est-il pas trop tard, hélas ? Elle est échouée lamentablement sur un côté ; les ailes sont collées ; les pattes ne remuent plus ; c’est une petite loque. Elle a l’air étouffée, noyée, morte définitivement. Trott la pousse de côté,