Trott s’arrête, offensé. C’est bien fait. Vilaine gourmande ! qui lui a permis de boire le lait de Trott ? Elle va se noyer, et elle ne l’aura pas volé.
Comme elle a l’air épouvantée, la mouche ! Elle remue désespérément les pattes ; elle essaye de battre les ailes ; elle n’y arrive pas. Chaque mouvement qu’elle fait l’enfonce davantage… Bientôt ce sera fini.
Pauvre mouche ! Après tout, c’est une bien grosse punition. Trott lui tend la cuillère : « Grimpe dessus et va-t’en. » Mais la mouche a tout à fait perdu la tête. Au lieu de s’approcher, elle s’éloigne. Ah ! bien, alors !… Tant pis pour elle !
Mais non ! Tout à coup Trott se sent pris d’une immense pitié. Est-ce qu’il n’était pas un peu comme cette pauvre mouche tous ces jours derniers, quand il se débat-