la mer, et Trott lui dit merci de tout son cœur.
Le ciel aussi s’est mis de la partie. Il a déployé son grand manteau bleu avec sa belle décoration qui brille, le soleil. À peine quelques petits flocons blancs sont épars çà et là. On voit que ce sont des nuages pour rire, des amours de petits nuages où il n’y a pas de pluie, qui ne sont venus là que pour se chauffer un petit moment et qui s’envoleront tout à l’heure sur l’aile du vent pour aller dire aux autres partout : « Vous savez la bonne nouvelle ? Trott est guéri. »
Quand Trott est tombé malade, c’était presque l’hiver encore. Les fleurs et les feuilles n’osaient guère paraître ; beaucoup restaient cachées, blotties au fond de leurs troncs d’arbres bien chauds, méfiantes de la gelée, ou des neiges, ou du vilain mistral.