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Au lieu de calmer maman, cette dernière phrase l’irrite tout à fait :
— Je n’aime pas M. Aaron, je l’estime, sache-le bien, et il le mérite ; c’est un ami.
Et elle recommence à gronder Trott si durement, si durement, que le cœur du pauvre Trott se gonfle, se gonfle, et que ses larmes commencent à ruisseler. Maman n’est pas encore attendrie ; elle l’envoie dans un coin du salon, lui ordonnant d’une voix sèche de rester tranquille pour ne pas faire de nouvelles sottises « si c’est possible ».
C’en est trop. Trott cache sa figure dans ses mains :
— Maman, maman, jamais vous ne m’avez grondé comme cela, même quand j’ai cassé le beau médaillon que mon pauvre papa vous avait donné avant de partir.