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— Parce que, si vous en avez, il faudrait me les donner maintenant. Vous savez, je crois que je vais partir ; et après ce serait trop tard.

Maman ne répond rien. Elle saisit la petite main moite. Trott referme les yeux. Il s’est remis en route pour le pays lointain. Et toute la nuit, jusqu’à ce que l’aube vienne blêmir aux fenêtres, sa maman, le cœur brisé, épie s’il reviendra, — ou si, peut-être, il ne reviendra pas.