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Trott est assis sur son lit, haletant, étouffant, le corps en sueur. Sa petite maman et Jane le tiennent chacune d’un côté. Elles ont l’air bouleversé… Trott se laisse retomber. La tête lui tourne. Il se sent brisé. Oh ! qu’il faisait bon tout à l’heure ! Encore un instant, et Trott était en paradis, là où l’on était encore mieux que dans le rose.

— Maman !

Maman s’élance. Elle dévore des yeux le petit visage aminci aux pommettes enfiévrées.

— Qu’y a-t-il, mon chéri ?

— Maman, est-ce que vous avez des commissions pour le bon Dieu et pour l’oncle Gérard ?

Maman ne répond pas. Elle regarde Trott avec des yeux hagards.