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tout est blanc. Tout est blanc. Tout, tout, tout. Un blanc immense, éclatant, superbe, doux pourtant, où l’on voudrait s’étendre et s’endormir. Mais en haut il y a quelque chose. Quelque chose de plus brillant encore ; quelque chose d’extraordinaire et qu’on ne connaît pas. Cela grandit, cela étincelle, cela attire, cela appelle. Oh ! comme c’est beau ! Et les anges poussent Trott doucement en lui soufflant : « C’est le paradis, le bon Dieu t’attend. » Trott lève ses petits bras. Alors cela grandit encore. Trott a quitté le sein des anges ; il court, il vole, il se précipite tout seul. Des choses inexprimables se précisent.

Oh ! oh ! oh ! Qu’est-ce donc ? Il y a une grande secousse. Trott se brouille. C’est bleu, rose. Oh ! que c’est chaud ! Quel froid ! Au secours ! maman, maman !