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étoilé. Mais partout, de tous les côtés, en bas, en haut, là-bas, là encore, partout enfin, c’est rose, rose comme les plus tendres mousselines roses, rose comme les plus fins coquillages, rose comme les plus délicates roses qui viennent d’éclore au printemps. Tout est rose. Un parfum de rose emplit les airs. Tout est rose. Une musique rose gazouille berceusement des mélodies tendres, exquises, roses, elles aussi. Et dans les lointains vagues et indécis palpitent vaguement des choses innombrables qui s’enfuient comme des fumées roses, plus haut encore, par delà le ciel.

Trott court avec elles. Maintenant ce sont de grandes processions qui montent. Elles ne sont plus roses. Pourtant elles sont encore plus exquises, si c’est possible. Ce sont d’innombrables formes blanches, douces,