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gravement des quadrilles extraordinaires. Elles s’avancent, reculent, clignent de l’œil, et se saluent, faisant scintiller leurs robes pailletées. C’est bal aujourd’hui chez elles. Il y a grande fête dans le salon du ciel. Quelle chance ! Trott est arrivé au bon moment. Il donne la main à une toute petite étoile. Il voudrait aussi danser. Mais il n’ose : elles sont si nombreuses, si brillantes, à se presser, à reluire, à se trémousser et à dansoter. Il se sent tout perdu au milieu d’elles. Et qu’y faire ? Non, ce n’est pas encore là… Plus haut ! Trott, plus haut ! Trott a compris. Il donne un coup de pied et s’élance d’un bond dans le ciel par delà les étoiles.

Oh ! c’est maintenant que c’est beau et que c’est bon ! C’est là qu’il faudrait rester. Le ciel n’est plus bleu, ni gris, ni noir, ni