Page:Lichtenberger - Mon petit Trott.djvu/193

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de la neige. Elle coule d’abord goutte à goutte, puis à pleins seaux, puis en cascade. Et cela inonde Trott. Il faudrait un parapluie. Il n’en a pas. Comment le laisse-t-on sous cette pluie ? Tout à l’heure son lit brûlait comme un gril. Maintenant il est glacé comme un marbre.

Heureusement ça ne dure pas. Ce n’était qu’une farce. Une volée de ballons rouges sortent du nuage crevé. De beaux ballons comme ceux que l’homme à casquette jaune vend sur la place. On dirait une énorme grappe de raisins rouges. Comme Trott voudrait en saisir un ! Les ficelles pendillent autour de lui, montent, descendent, sautillent. En vain il jette ses bras en l’air pour les attraper. Oh ! c’est celle-là qu’il faudrait tenir. Il y a un ballon plus gros que tous les autres ensemble. Il grossit à vue