Page:Lichtenberger - Mon petit Trott.djvu/190

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Elle a dit à Mme de Bray, qui venait la chercher, des mots que Trott n’a pas bien compris : « Désolant, ma guigne, monstre d’enfant, fait exprès, etc. » Trott a bien compris que sa petite maman n’était pas contente.

— Maman, vous savez, je n’ai pas fait exprès d’être malade ce jour-là. Et puis vous auriez très bien pu aller au bal. Jane serait restée avec moi, comme tous les autres soirs cet hiver.

Maman tord un petit mouchoir dans ses mains. Elle regarde de côté, se mouche, va arranger quelque chose sur la cheminée et revient. Elle dit d’une voix un peu enrouée :

— Sois tranquille, mon chéri. Ce n’est pas ta faute si tu es malade. Mais ne parle pas trop pour être bien vite guéri.