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fleurs qui y sont dessinées. Il sait très bien comment elles sont rangées : une rose, une verte, une jaune ; une rose, une verte, une jaune. Trott essaye de compter les roses, puis les vertes, puis les jaunes. Mais c’est difficile de compter si longtemps ; il y en a tant ! et puis elles se mettent à danser, à tourner, on dirait qu’elles se courent après. C’est joli, mais c’est fatigant. Trott ferme les yeux.

— Tu as mal, mon chéri ?

C’est maman qui a parlé. Pauvre petite maman ! elle a un bien drôle d’air. Comme elle a les yeux rouges et qu’elle est agitée ! Elle tourne dans la chambre, va à la fenêtre, se précipite hors de la porte, rentre en souriant de travers. Elle renverse les potions, casse les verres, fait bien du bruit en trottinant ; et cela résonne, toc, toc, toc,