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toujours, toujours, et tout à fait, puisque le papa de Suzanne est aussi mort… Et quand elle veut embrasser sa petite fille, elle est arrêtée par un mur de pierre froide et dure, très froide, très dure, que jamais personne n’enlèvera. Oh ! comme elle doit être malheureuse ! comme elle doit pleurer ! Elle regardait Trott avec de tels yeux ! Oh ! il aurait dû dire quelque chose de gentil, l’embrasser, la consoler ! Et il n’a rien dit, rien fait, rien, rien. Trott se déteste, il se tord les mains, il voudrait se battre. Oh ! cher petit bon Dieu, pourquoi avez-vous permis à votre petit Trott d’être si horriblement méchant ? Pourquoi n’est-il pas plutôt mort comme la petite Suzanne !

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Il y a eu un craquement de petits sabots sur le parquet. Une porte s’est doucement