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blanche. Comme elle est blanche et maigre ! Trott en est interdit.

— Tu ne reconnais pas Mme de Sérigny ?

Trott s’avance vers la dame et lui tend le front. Elle le chatouille en l’embrassant, parce que ses lèvres tremblent.

— Vous ne vous rappelez plus la petite Suzanne, mon petit Trott ? dit une voix qui semble à Trott venir de très loin, tant elle est faible et drôle.

Si, Trott se rappelle. Elle était bien douce et bien gentille, la petite Suzanne. Mais comme elle était toujours pâle et fatiguée ! Sa figure était toute blanche comme celle de sa maman, sauf sur les joues pourtant. Là, quelquefois elle était très rouge. Elle toussait presque toujours, et cela avait l’air de lui faire si mal ! Et la dernière fois