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range vite. Et il regarde, et il babille et il raconte… La voiture s’en retourne : il ne tarit pas tout le long du chemin. Et c’est vrai : Mme de Tréan n’a plus sa figure triste : sans doute on ne peut pas dire qu’elle soit gaie. Mais elle écoute Trott d’un air drôle, en le tenant doucement pressé contre elle de son bras gauche.

On est devant la maison de maman. Déjà ! quel dommage ! Trott descend de voiture après avoir embrassé bien fort Mme de Tréan. Alors pourquoi est-ce qu’elle était triste, quand maman avait raconté toutes ses histoires ? Trott ne comprend pas. Tant pis ! elle est consolée.

Sur la route le cocher noir ramène Mme de Tréan à sa villa. Mais devant elle, dans ses yeux morts, par hasard, ce n’est pas l’inoubliable figure du disparu qui se