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Trott se sent bien petit devant eux. Celui du noyé sourit au milieu dans un cadre noir. Il y a des armes accrochées au mur : des armes qui étaient à lui et des armes extraordinaires qu’il a rapportées de chez les sauvages. Beaucoup de photographies, et surtout les siennes, à tous les âges. Mme de Tréan ne peut pas les voir. Mais elle les tient quelquefois, très longtemps, dans ses mains. Il y a aussi des coquillages, très beaux, très grands, avec des couleurs étincelantes. Ce sont des souvenirs de ses voyages. Sur une console, on voit une espèce de bête toute ronde, avec une langue en flanelle rouge et des pointes de tous les côtés. On dirait une grosse châtaigne. Trott ne se lasse pas de l’examiner. Il paraît que c’est un poisson. Heureusement on n’en mangera pas comme ça à table.