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l’habiller ; à peine il consent à déjeuner. Puis il s’assied par terre à côté de maman avec tous ses jouets. Il les tourne, les retourne, les admire sous toutes leurs faces.

— Comme je voudrais, dit-il tout à coup, que mon pauvre papa soit ici !

Maman répond par un petit soupir. Papa est parti sur un grand bateau, et il navigue, là-bas, très loin, de l’autre côté de la boule ronde.

Un coup de sonnette retentit. Jane entre : elle porte un énorme bouquet de fleurs et un polichinelle plus énorme. Elle donne le bouquet à maman et le polichinelle à Trott, et dit :

— De la part de M. Aaron.

Maman pousse une exclamation de joie, elle devient toute rose et cache sa figure dans les fleurs. Trott n’est pas content. Il