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et ses lèvres plus rouges. Trott est ahuri de stupeur.

La voilà maintenant qui a pris une petite glace, une boîte à poudre et une houppette, et qui se fourre tout plein de poudre sur les joues. Mais tout à coup elle laisse tomber sa boîte, son miroir et sa houppette en poussant un cri aigu. Car à deux pas d’elle une petite voix sévère lui a crié dans les bosquets de laurier :

— Hein ! Si le bon Dieu vous voyait !

Et Trott s’éloigne, satisfait d’avoir concilié ses devoirs de chrétien et d’homme du monde.