Page:Lichtenberger - La Petite Soeur de Trott.djvu/76

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
72
LA PETITE SŒUR DE TROTT

tite, tout à fait les yeux de votre beau-père…

« Mais donne, donne donc, dépêche-toi, hé la grosse machine à téter. Mais oui. C’est ça. Dépêche-toi. Mais dépêche-toi donc, ou je me fâche encore. Ça ne va pas assez vite, pas assez… Ah ! maintenant, c’est bon. C’est tout ce qu’il faut. C’est excellent. C’est le meilleur de tout. C’est tout. Elles peuvent gesticuler là-bas, les grandes machines, on s’en moque. Ça, c’est bon, c’est sûr. Ça remplit. Ça fait du bien. La vie est succulente… Qu’est-ce qu’il y a ? C’est parti. Ah ! mais il en faut encore. On n’est pas plein. C’est horrible. C’est une trahison. Il faut crier, oui, on s’étouffera, ça ne fait rien. Il faut hurler, hurler, et tâcher de tout déchirer, s’arracher le nez, et tout, et le reste… »

— Regardez cet appétit ! Qu’elle est mé-