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XV

LES HEURES MAUVAISES


Quand Trott se réveille le matin, d’habitude il ne se réveille pas tout à fait d’un seul coup. Il y a d’abord une espèce de petite léthargie très douce où l’on est délicieusement embrumé. Il semble qu’on voudrait y rester toujours, tant on s’y trouve bien. On l’apprécie doublement parce qu’on sent bien que ça ne va durer qu’un instant, et aussi parce que cette brume légère ne fait que doucement voiler un tas de choses agréables qui s’y estompent dans un lointain moelleux qui peu à peu se précise. On est déjà tout joyeux avant d’avoir les yeux