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Dans une récente beuglerie électorale, un ouvrier typographe est venu proclamer du haut d’une tribune que tous les ouvriers non syndiqués étaient les ennemis du prolétariat, de faux-frères, pour lesquels on ne devait avoir ni ménagement ni pitié !

Et la foule de syndiqués a frénétiquement applaudi.

Et les autres travailleurs peuvent crever de faim, de maladie, de misère.

Les patrons ou les compagnons qui leur viendraient en aide seraient de ce fait dénoncés à l’indignation publique.

Le syndicat ou la mort.