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Les ouvriers, tous les jours, suicident leur cerveau en le laissant dans l’inaction, en ne le laissant pas vivre, comme ils suicident en eux les goûts de peinture, de sculpture, de musique, à la satisfaction desquels tendent nos individus en réaction contre la cacophonie qui les entoure.

Il ne saurait être question, à propos du suicide, de droit ou de devoir, de lâcheté ou de courage : c’est un problème purement matériel de puissance ou de non-puissance.

On entend dire : « Le suicide est un droit chez l’homme lorsqu’il constitue un besoin… — On ne peut enlever au prolétaire ce droit de vie ou de mort. »

Droit !?! Besoin !?!