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Répétons-nous. Lorsque, jetés dans les pierres d’un éboulement, avides d’air, nous cassons notre tête contre le rocher, lorsque pris dans l’enlisement de la société actuelle, avides d’idéal – pour préciser ce terme vague, avides de développement intégral de soi et des aimés — nous arrêtons notre vie, nous n’obéissons pas à un besoin ni à un droit, mais à l’obsession de la force de l’obstacle. Nous ne faisons pas un acte volontaire, comme le prétendent les partisans de la mort, nous obéissons à la poussée du milieu qui nous écrase et nous ne partons qu’à l’heure exacte où la charge est trop lourde pour nos épaules.