Page:Libertad - La Joie de vivre, paru dans L'Anarchie, 25 avril 1907.djvu/13

Cette page a été validée par deux contributeurs.

La pierre caresse la tête tombant d’un mètre, ouvre la tête tombant de vingt mètres. Arrêtée en chemin, au point de vue du Tout, rien de plus, rien de moins, mais elle n’aurait pas pris cette énergie qui la faisait une puissance.

J’ignore le tout que je ne peux concevoir, c’est moi que je regarde et il y a disparition ou plutôt non assimilation de force à mon détriment lors d’un suicide partiel ou d’un suicide complet.

La mort est la fin d’une énergie humaine, comme la dissociation des éléments d’une pile est la fin de l’électricité qu’elle dégageait, comme la dissociation des fils d’un tissu est la fin de la force de ce tissu. La mort est la fin de mon « moi », c’est plus qu’une transformation.