Page:Libertad - La Grève des vivants, paru dans L'Anarchie, 2 mai 1907.djvu/4

Cette page a été validée par deux contributeurs.

L’observation de ces deux camarades contradicteurs ne peut s’expliquer que par le rappel simple au titre, mais certainement pas par le souvenir du fonds même de l’article.




De tous côtés, on sent comme un vague roulis, précurseur de tempête.

Dans l’air lourd, un poison subtil flotte. À droite, à gauche on le sent peu à peu vous posséder. Il entre en vous par tous les pores.

Ce poison terrible est innommé et innommable et c’est peut-être de là que vient sa puissance.

C’est la lassitude, le dégoût de la vie ; c’est le désir d’être enfin en dehors des mille turpitudes, des milles souffrances qu’elle apporte.