Dein deduxit eum domum, eique cibum apposuit.
XXIV. Continuo Eliezer exposuit parentibus Rebeccæ causam itineris suscepti, rogavitque ut annuerent postulationi suæ.
Qui responderunt : « Ita voluntas Dei fert ; nec possumus Deo obsistere. En Rebecca ; proficiscatur tecum, nuptura[1] Isaaco. »
Tum Eliezer deprompsit vasa aurea et argentea, vestesque pretiosas, quas dedit Rebeccæ ; obtulit etiam munera matri ejus et fratri, et inierunt convivium.
XXV. Postridie Eliezer, surgens mane, dixit parentibus Rebeccæ : « Herus meus me exspectat ; dimittite me, ut redeam ad illum. »
Qui responderunt : « Vocemus puellam, et percontemur ejus sententiam. »
Quum Rebecca venisset, sciscitati sunt an vellet discedere cum homine. « Volo, » inquit illa.
Dimiserunt ergo Rebeccam et nutricem illius, precantes ei omnia prospera.
XXVI. Isaacus forte tunc deambulabat rure[2] ; vidit camelos
Puis, il le fit entrer dans la maison, et lui servit à manger.
XXIV. Sans plus tarder, Éliézer exposa aux parents de Rébecca le motif du voyage qu’il avait entrepris, et les pria d’accueillir sa demande.
Ils lui répondirent : « C’est la volonté de Dieu, et nous ne pouvons résister à Dieu. Voici Rébecca ; qu’elle parte avec toi pour épouser Isaac. »
Alors Éliézer tira des vases d’or et d’argent et de riches étoffes, qu’il donna à Rébecca ; il offrit aussi des présents à sa mère et à son frère ; puis on commença le repas.
XXV. Le lendemain, Eliézer se leva de bonne heure, et dit aux parents de Rébecca : « Mon maître m’attend ; laissez-moi partir, afin que je retourne vers lui. »
Ils répondirent : « Appelons la jeune fille, et sachons ce qu’elle pense. »
Quand Rébecca fut venue, ils lui demandèrent si elle voulait partir avec Éliézer : « Je le veux, » dit-elle.
Ils laissèrent donc partir Rébecca et sa nourrice, lui souhaitant toutes sorte de prospérités.
XXVI. Par hasard, Isaac se promenait dans la campagne, quand