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permis qu’aux prêtres seuls ; et, comme il n’obéit point aux avertissements du pontife, il fut saisi de cette maladie honteuse qu’on appelle lèpre.

Il fut forcé ainsi d’abandonner l’administration du royaume à son fils Joathas, qui le gouverna sagement.

CLXXIV. Achab, fils de Joathas, fut impie envers Dieu, et adora les divinités des païens. Bientôt la cité elle-même suivit l’exemple de son roi.

Haï de Dieu pour ce motif, il essuya une grande défaite de la part des rois de Samarie et de Syrie ; mais le malheur ne le rappela pas à de meilleurs sentiments.

Il n’eut pas honte de demander du secours aux Assyriens et d’envoyer en présent à leur roi de l’or et de l’argent enlevé du temple. Le roi des Assyriens vint, et d’abord il tailla en pièces les ennemis de celui qui l’avait appelé, mais ensuite il dévasta aussi le royaume de son allié.

CLXXV. Ézéchias se distingua par une rare piété. Dès qu’il prit possession du trône, après avoir exhorté le peuple et les prêtres, il