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routes par lesquelles elle espérait que son fils reviendrait, pour le voir venir de loin, si cela était possible.

CLXII. Les quinze jours écoulés, Raguel voulut retenir Tobie. Mais Tobie lui dit : « Je t’en prie, laisse-moi partir au plus vite ; tu sais que mes parents se tourmentent maintenant à cause de moi. »

Enfin son beau-père le laissa partir, et il retourna vers son père avec sa femme.

En route, l’ange lui dit : « Dès que tu seras entré dans ta maison, adore Dieu, et, après avoir embrassé ton père, frotte-lui les yeux du fiel de poisson que tu as gardé ; ses yeux se guériront alors, et ton père joyeux verra le ciel et toi. »

CLXIII. Tandis que Tobie approchait de la ville, sa mère était assise, comme d’habitude, sur le sommet d’une montagne d’où elle pouvait découvrir au loin. Elle l’aperçut qui s’avançait, et courut l’annoncer à son époux.

Alors le chien, qui avait fait le voyage avec Tobie, prit les devants, et arrivant comme un messager, il flattait son maître avec sa queue.