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CXVIII. Saül voulut ajuster lui-même ses armes au jeune homme ; il lui mit son casque sur la tête, lui couvrit la poitrine de sa cuirasse, lui ceignit les flancs de son épée.

Mais David, embarrassé de ces armes auxquelles il n’était pas accoutumé, pouvait à peine marcher.

Il déposa donc ce fardeau incommode ; il prit un bâton de berger, dont il avait l’habitude de se servir, et une fronde avec cinq pierres dans sa panetière. Ainsi armé, il marcha contre le Philistin.

CXIX. Goliath, qui s’avançait du côté opposé, s’écria dès qu’il vit le jeune homme : « Me prends-tu pour un chien, toi qui viens m’attaquer avec un bâton ? »

David lui répondit : « Tu viens à moi avec une épée, une pique et un bouclier ; mais moi, je viens au nom du Seigneur des armées, que tu as osé outrager.

Alors, lançant une pierre de sa fronde, il frappa le Philistin au front, le renversa à terre, puis, s’élançant sur lui, arracha l’épée à son ennemi abattu, et lui coupa la tête.