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Par hasard la moisson était mûre alors, et l’incendie fut facile.

Tous les blés, les vignes et les oliviers furent brûlés, et Samson ne cessa de tourmenter par des fléaux divers cette nation ennemie.

Livré aux Philistins, il rompit les liens dont il avait été garrotté, et, saisissant une mâchoire d’âne, avec cette arme que le hasard lui avait offerte, il renversa mille ennemis.

CIII. Un jour Samson entra dans une ville des Philistins, où il paraissait vouloir passer la nuit.

Les Philistins, saisissant cette occasion, donnèrent ordre de fermer les portes, afin que personne ne pût sortir.

Pendant toute la nuit, ils attendaient en silence, pour tuer Samson le matin, lorsqu’il sortirait.

Mais Samson se leva au milieu de la nuit, et se rendit à la porte de la ville. La trouvant fermée, il l’enleva sur ses épaules avec les poteaux et les verrons, et la transporta au sommet d’une montagne voisine.

CIV. Enfin les Philistins, qui ne pouvaient s’emparer de Samson, corrompirent sa femme par une somme d’argent pour qu’elle trahît son mari.

Celle-ci persuada à Samson de lui faire connaître la cause de cette