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La Lyre d’airain.


Alors, comme un soldat en un soir de déroute,
Résolu d’en finir tu t’étends sur la route,
Dédaignant de tenter même un dernier effort !

Voyageur, lève-toi ! marche, marche ! sois fort,
Car tu touches au but ! car au ciel sombre encore
Courent déjà les feux de la prochaine aurore !