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de reconnaissance ; elle se réjouira de votre puissant secours, bons anges, et célébrera vos louanges.

Ainsi je m’efforcerai, avec un zèle ardent, de fuir chaque vice, de corriger chaque défaut. J’aimerai les leçons que vous donnez, et priserai les vertus que vous protégez.

Puis lorsqu’enfin, par l’ordre suprême, mon corps ira chercher le repos de la tombe, quand la mort s’approchera pour fermer d’une main amie mes yeux défaillants de pèlerin,

Heureuse que mon âme échappe au naufrage, je quitterai la vie sans soupir, et rendrai à Dieu mon âme aussi pure que lorsque je la reçus de lui.

Ayant fini ses dévotions accoutumées, Antonia se mit au lit. Le sommeil s’empara bientôt d’elle, et pendant quelques heures elle jouit de ce repos paisible que connaît seule l’innocence, et contre lequel plus d’un monarque échangerait avec plaisir sa couronne.