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m’étais procuré la clef du jardin, et qu’elle pouvait compter sur une prompte délivrance.

« Lorenzo, vous avez entendu tout entier le long récit que j’avais à vous faire. Je n’ai rien à dire pour mon excuse, si ce n’est que mes intentions à l’égard de votre sœur n’ont pas cessé d’être des plus honorables, que ça toujours été et que c’est encore mon projet d’en faire ma femme ; et j’ai confiance que lorsque vous prendrez en considération les circonstances, notre jeunesse et notre attachement, non seulement vous excuserez un instant d’erreur, mais vous m’aiderez à réparer mes torts envers Agnès, et à m’assurer un titre légitime à sa possession et à celle de son cœur. »