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Voici ce qu’il en dit : « Luis Velez de Guevara ha escrito mas de quatrocientas comedias, y todas llenas de pensamientos sutiles, arrojamientos poéticos y versos excelentisimos y bizarros, en que no admite comparacion su valiente espiritu. » En effet, Luis Velez de Guevara maniait admirablement les vers, et il était comme Lope, plein de verve et de mauvais goût. Ses pièces sont en général intéressantes, notamment celles qui ont pour sujet quelque événement mémorable de l’histoire nationale. Il est surtout connu en France par son roman satirique, « El diablo cojuelo », Madrid, 1641, in-8, si populaire depuis l’imitation qu’en a faite Le Sage. Velez de Guevara a écrit aussi : « Elogio del juramento del serenisimo principe don Felipe Domingo deste nombre Cuarto. » Madrid, 1608. Cet écrit lui fut probablement commandé par le ministre tout-puissant de Philippe III.


Sous le nom de Tityre, Cervantes a désigné Virgile, et Sannazar sous celui de Sincero, un des personnages de l’Arcadie de ce poëte napolitain.

Iciar (Juan de), basque, auteur d’un traité d’arithmétique pratique (Saragosse, 1546), et d’un autre traité d’orthographe et de calcul (ibid., 1553, in-4o).

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