Page:Levoyageauparnas00cerv.djvu/431

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 245 —


Halo mostrado ya, y lo va mostrando
En el fácil estilo y elegante
Con que descubre el lastimado pecho,
Y alaba el mal que el fiero amor le ha hecho.

Sedano cite une ode burlesque du licencié Juan de Valdés y Melendez, extraite du recueil de Pedro de Espinosa « Flores de Poetas ilustres. » À moins d’une erreur, qui serait facile à comprendre, Juan de Valdés et Alonso de Valdés étaient deux poëtes distincts. Il s’agit bien d’amour dans l’ode citée par Sedano : mais cette ode est une plaisanterie qui n’a rien d’élégiaque.


Vargas (Antonio Gentil de). Je n’ai pu rien ajouter aux quelques indications fournies par Cervantes sur ce poëte, né à Gênes, et qui cultivait, non sans succès, la poésie castillane.


Vargas (Jusepe de), poëte castillan, loué par Lope de Vega en ces termes :

Si á Jusepe de Vargas,
Verdadero poeta castellano,
El verde lauro encargas,
Por el aire le tienes en la mano;
Que fuera de sus versos y concetos
Cándidos, puros y en rigor perfetos,
No dudes que hasta ver el fin del caso
Alborote las musas y el Parnaso;
Pero si va de paz y llega solo,
El casará las musas con Apolo.


(Laurel de Apolo, silva VIII).

Tout cela ne signifie pas grand’chose, et une courte notice vaudrait bien mieux ; mais les biographes et bibliographes sont muets.


Vasconcellos (Juan Mendez de), poëte portugais, florissait au commencement du dix-septième