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Ces deux quatrains attestent la popularité de Miguel Sanchez.

Lope de Vega a fait mention de Miguel Sanchez dans son « Arte nuevo de hacer comedias. »

El engañar con la verdad es cosa
Que ha parecido hien, como lo usaha
En todas sus comedias Miguel Sanchez,
Digno por la invencion desta memoria.


Segura (Fray Bartolomé de), de l’ordre de Saint-Benoît, auteur d’un poëme estimé sur sainte Thérèse : « Amazona christiana; Vida de la beata madre Teresa de Jesus, dirigida á doña Catalina de Sandoval y Lacerda, condesa de Lemos, etc. ; » Valladolid, 1619, in-8. La versification de ce poëme est remarquable par la facilité et l’élégance ; l’auteur ayant adopté l’ancien mètre national (redondillas), qui est le plus convenable pour la narration et les longs récits. Segura a écrit dans le même genre : « De la vida de san Julian, obispo de Cuenca ; » 1599, in-4.


Silva (Diego de), y Mendoza, marquis d’Alenquer, en Portugal, duc de Francavila, comte de Salinas, né probablement à Madrid en décembre 1564, fut baptisé en grande pompe le 23 du même mois et tenu sur les fonts par Luis Quijada, majordome de l’empereur Charles-Quint, et doña Guiomar de Villena. Il était le second fils du prince d’Eboli, duc de Pastrana, Ruy Gomez de Silva, et de doña Ana de Mendoza et Lacerda. On sait que son père était en grande faveur auprès de Philippe II et tout-puissant à la cour et dans les affaires. Né pour ainsi dire au pied du trône, Diego de Silva se vit comblé de très-bonne heure. À l’âge de sept ans, il entrait en possession de la commanderie de Herrera,