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On cite encore de Barbadillo d’autres comédies, des contes et des pièces de vers, qui ne portent point son nom. Mort en 1634 ou 1635. En octobre 1634, il obtenait le privilége royal pour l’impression de son « Curioso y Sabio Alexandro. » C’est donc à tort qu’Alvarez y Baena le fait mourir en 1630.


Saldaña (El conde de). N’ayant pas le nom de ce grand seigneur, je n’ai rien découvert touchant sa vie dans les auteurs qui ont été consultés pour ces notices. Notons seulement que Cervantes l’a placé entre deux poëtes d’un rare talent : le comte de Villamediana et le prince d’Esquilache, ce roi du Parnasse, suivant Juan Perez de Montalvan, « Coronado rey de todo el Imperio del Parnaso. »


Sanchez (Francisco). Il y a plusieurs homonymes. Comme il s’agit d’un jeune homme, il est probable que Cervantes a voulu désigner le fils du célèbre Francisco Sanchez de las Brozas, et non Francisco Sanchez de Lisbonne, bénédictin du couvent de Montserrat, auteur d’un commentaire sur l’Ecclésiaste, ou Francisco Sanchez del Campo, franciscain, auteur d’un ouvrage de théologie, imprimé à Alcalá en 1597. Francisco Sanchez marcha sur les traces de son père. Celui-ci, dont Cervantes a fait un très-grand éloge dans la Galatée, avait commenté les poésies de Juan de Mena (1582) et donné une édition de « Garcilaso de la Vega » (1574). Dans son « Laurier d’Apollon » Lope de Vega loue le talent de Francisco Sanchez pour la poésie lyrique et religieuse :

Mira al doctor Francisco Sanchez, mira
Cómo en la sacra lira