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un volume in-folio, faisant suite au poëme de Ercilla. Il y a dans cette œuvre, malgré des digressions intempestives, beaucoup d’invention ; mais l’histoire y tient bien plus de place que la poésie, et le récit des faits domine partout. Santisteban, par une inspiration généreuse, s’est complu au récit des exploits d’Ercilla lui-même parmi les Indiens. C’est dans ces épisodes surtout qu’il est intéressant. Cette suite de l’Araucana, d’après la confidence de Santisteban, était une œuvre de sa première jeunesse.


Orense (El maestro), religieux, docteur en théologie, professeur en l’université de Salamanque. Les bibliographes ne m’ont fourni aucun renseignement sur ce théologien.

P

Pamonés ou Pamanés (Pedro Gutierrez), poëte et astronome, florissait à la fin du seizième siècle et au commencement du dix-septième. On a de lui plusieurs compositions poétiques : « Poesía exegética ; Canciones dodecápodes á Nuestra señora de la Victoria en su convento de Málaga ; Fantasía poética ; Batalla entre los Titanes y los Dioses ; » Malaga, 1607, in-8. Il ne faut pas le confondre avec Philippe de Pamanés, né à Valence, auteur d’un ouvrage inédit sur le Pérou.


Paredes (Antonio de), un des bons poëtes de la grande école du seizième siècle ; connu par un recueil de vers publié après sa mort : « Rimas, » Cordoue, 1623, in-8, par les soins de Salvador de Cea Tesa. Il y a dans ce recueil plusieurs sonnets, plusieurs odes traduites ou imitées