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parmi lesquelles étaient trois comédies : « El honrado en la ocasion ; la tragedia de Pilades y Orestes ; la Constante Aragonesa. » Son talent de peintre l’avait désigné pour décorer une partie de l’Escurial et de la résidence royale « la casa de Campo. » Il avait fait une quantité de vers de circonstance. Il y a des pièces de lui fort estimées dans le « Certamen de San Jacinto, » recueil publié par Martel, historiographe de la couronne d’Aragon, et un sonnet très-joli sur la jalousie dans « Flores de poetas ilustres de España, » de Pedro de Espinosa. Mora avait dû connaître Cervantes pendant son séjour à Madrid. Il a été loué dignement par l’historien Andrès et par le marquis de San Felices. Son nom brille à côté de ceux de Pacheco et Jauregui, peintres et poëtes renommés.


Morales (Pedro de), cité dans le « Viage entretenido » d’Agustin de Rojas, était un acteur célèbre qui faisait aussi des comédies. Quevedo, Lope de Vega et beaucoup d’auteurs contemporains en ont parlé avec éloge.

O

Ochoa de la Salde (Juan), qu’il ne faut pas confondre avec trois de ses homonymes, un jurisconsulte, un théologien et un mathématicien, est connu par une histoire anecdotique de l’empereur Charles-Quint : « La Carolea, enchiridion, que trata de la vida y hechos del invictissimo emperador D. Carlos. » L’ouvrage devait avoir deux parties ; la première seule parut à Lisbonne en 1585. On a du même auteur un autre ouvrage historique : « Corónica del esforzado principe y