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Moreto, Alarcon et Calderon. Son Palacio confuso a servi de modèle à Corneille pour la pièce intitulée : « Don Sanche d’Aragon. » Mescua traitait volontiers dans ses comédies des sujets empruntés à la tradition ou à l’histoire nationale. Juan Perez de Montalban en parle en ces termes. « El doctor don Antonio de Mira de Amescua, gran maestro deste nobilisimo y cientifico arte, asi en lo divino como en lo humano; pues con eminencia singular logra los autos sacramentales y acierta las comedias humanas. »


Mola (Bartolomé), Valencien ou Catalan, d’après son nom. Je n’ai rien trouvé dans les bibliographes catalans, valenciens et aragonais, sur ce personnage.


Monroy (Antonio de), né à Plasencia. On ne connaît de lui qu’un sonnet de circonstance en l’honneur de don Martin Carrillo, prosateur aragonais, auteur de plusieurs ouvrages historiques. Il y a eu vers le milieu du dix-septième siècle un dramaturge de ce nom. Le chanoine Navarrete, dans son apologie pour la comédie : « Defensa de las comedias, » cite un auteur dramatique nommé Gonzalo de Monroy. Antonio de Monroy a été loué dans le Laurier d’Apollon :

Ya la real Plasencia
De don Antonio de Monroy blasona,
De cuyo ingenio y conocida ciencia
Sus timbres arma y su blason corona.

Ces vers ne peuvent guère s’appliquer qu’à un personnage considérable.


Montesdoca (Pedro de). Il y a eu un célèbre médecin et un grand théologien de ce nom au seizième siècle ; mais aucun des deux n’avait rien