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tránsito, y suntuosas Exéquias fúnebres de la serenissima Reyna de España, doña Isabel de Valois, nuestra señora, con sermones, letras, » T., Madrid, 1569, in-8. — « Recibimiento que hizo la villa de Madrid *a la señora Reyna doña Ana de Austria, el parto de la Reyna y solemne bautismo del Principe don Fernando ; » Madrid, 1572, in-8. — « Declaration de las armas de Madrid, y algunas antiquedades, » mss. Je n’ai rien trouve dans les bibliographes sur Juan Lopez del Valle.

M

Maluenda (el abad). Il n’est pas probable que Cervantes ait parlé dans son Voyage au Parnasse du grand théologien Thomas de Maluenda, de l’ordre de Saint-Dominique, un des luminaires de la théologie au seizième siècle. Cependant il ne faut pas oublier que Cervantes était l’obligé de l’archevêque de Tolède, Bernardo de Sandoval y Rojas, et que Maluenda devait beaucoup à cet excellent prélat. Thomas de Maluenda, né en 1566 dans une petite ville du royaume de Valence, mourut en 1628. Il ne faut pas le confondre avec fray Luis de Maluenda, franciscain suspect d’hérésie, et dont un ouvrage singulier « Lac fidei pro principe christiano, » fut prohibé par l’Inquisition d’Espagne. Thomas de Maluenda, auteur de nombreux commentaires de l’Écriture et d’ouvrages théologiques, n’a écrit en espagnol qu’un petit volume : « Vida y canonizacion de san Pedro martir, » Saragosse, 1613, in-8. Voir le catalogue de ses écrits dans la Bibliotheca nova de Nicolas Antonio. — Peut-être que Cervantes a voulu payer un juste tribut d’éloges à Jacinto Alonso Maluenda, poëte facétieux, né à