Page:Levoyageauparnas00cerv.djvu/384

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 198 —

Tuque, Lupe, insontum quondam celebrator amorum
Qui tenues rivi Lis Lenaque flumina ducunt,
Laurea pro meritis ab Apolline serta tulisti.

Lorenzo Gracian, dans son « Criticon, » dit excellemment : « Este si, que será eterno, y mostró un libro pequeño; miradle y leedle, que es la Corte en Aldea del Portuguez Lobo. » Manuel de Faria et Souza, bon juge en poésie, n’hésite pas à le proclamer le premier des poëtes espagnols qui ont cultivé le genre pastoral : « Escrivió muchas églogas, y en aquel modo rústico es el mejor de España. » Ailleurs, il le met au-dessus de Théocrite. Tous ces éloges sont peut-être exagérés, les critiques portugais sont immodérés dans le panégyrique ; mais en rabattant ce qu’il faut de toutes ces louanges, Lobo reste un poëte hors ligne. On a de lui : « Corte na Aldeya, e noutes de inverno, » Lisbonne, 1630, in-4 ; traduit en espagnol par J. B. Morales, Montilla, 1632, in-8. — « Primavera, primeira parte, » Lisbonne, 1601, in-4 ; traduit par le même Morales, Montilla, 1629, in-8. — « Pastor peregrino, segunda parte da Primavera, » Lisbonne, 1608, in-4. — « O desenganado ; terceira parte da Primavera, » Lisbonne, 1614, in-4. — « O condestable de Portugal, D. Nuno Alvarez Pereira, » Lisbonne, 1610, in-4. — « Eglogas pastoris », Lisbonne, 1606, in-4. — « Romances » (1re et 2e partie), Coimbre, 1596, in-16. — « La Jornada que la magestad catholica del Rey Felipe Tercero hizo al Reyno de Portugal y el triunfo y pompa con que le recibió la insigne Ciudad de Lisboa, compuesta en varios romances, » Lisbonne, 1623, in-4. Tout cela fut réimprimé à Lisbonne en un volume in-folio (1723). On a encore de Lobo une élégie au Saint-Sacrement de l’église de Porto, Lisbonne, 1614, in-4. « Auto del nacimiento de