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rita, se distingua aussi par ses écrits. On a de Gracian Dantisco, outre son Galateo, un traité de l’art épistolaire : « Arte de escribir cartas familiares, » Madrid, 1589. in-16. Lope de Vega a fait son éloge dans le « Laurier d’Apollon. »

H

Herrera y Saavedra (Antonio), fils de don Francisco de Herrera Saavedra, membre de La municipalité de Madrid, et de doña Isabel Sanchez Coello, femme distinguée par son instruction. Il hérita du majorat de sa maison et fut fait chevalier de Saint-Jacques le 19 avril 1621 ; le conseil de l’ordre ratifia sa nomination le 30 août de la même année. Herrera épousa doña Ana de Soria, fille de Juan de Soria, conseiller à la cour des comptes. Mort à Madrid le 14 septembre 1639. Il fut très-distingué comme poëte, et cultiva des genres très-divers. On a de lui quelques comédies. Lope de Vega lui a accordé une mention dans le « Laurier d’Apollon. » Il le place à côté de Rodrigo de Herrera. Juan Perez de Montalvan l’apprécie en ces termes : « Don Antonio de Herrera, caballero del habito de Santiago, dulce, sentencioso y elegante poeta, fuera de los muchos versos que tiene escritos en academias y çertámenes, tiene acabadas tres ó cuatro comedias con grande acierto. » Il ne faut pas le confondre avec le célèbre historien Antonio de Herrera Tordesillas.


Herrera (Fernando de), né à Séville dans la première moitié du seizième siècle, passa toute sa vie dans la solitude, avec ses livres, vivant modestement d’un bénéfice qu’il avait obtenu