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bliographes. Peut-être est-ce le même dont il est question au début du voyage. Galarza, d’après ce qu’en a dit Cervantes, devait être un officier de fortune ou un fanfaron.


Galarza (Pedro Garcia de), né à Bonilla, dans le diocèse de Cuenca, élève du collége de Saint-Barthélemy, en l’université de Salamanque ; reçut le bonnet doctoral dans cette académie et enseigna la philosophie. Il fut chanoine magistral de l’église cathédrale de Murcie, et nommé ensuite par Philippe II à l’évêché de Coria. C’était un homme d’un grand savoir en théologie, et toujours prompt à la dispute. On a de lui un ouvrage en huit livres sur les institutions évangéliques (Madrid, 1579, en latin) ; et un traité sur la clôture des religieuses : « De clausura monialium. » Salamanque, 1589, in-4., en latin et en espagnol. Il mourut en 1606 ou en 1604, suivant l’histoire du collége de Saint-Barthélemy de Salamanque. Comme je n’ai trouvé d’autre homonyme de ce Galarza, ni dans mes souvenirs, ni dans mes recherches, je suppose que c’est de lui-même que Cervantes a entendu parler. Il en parle d’ailleurs comme d’un homme dont la mémoire était encore présente à ses lecteurs,

Ni del muerto Galarza la agudeza.

Galindo. Faute d’un prénom qui puisse distinguer les homonymes, nous ne savons de quel Galindo il est question dans le Voyage au Parnasse. Nicolas Antonio fait mention d’un Mateo Galindo, jésuite de la maison professe de Mechoacan, auteur d’une grammaire latine et d’un recueil d’inscriptions en vers pour la réception du marquis de Villena, vice-roi du Mexique. Peut-être s’agit-il de Benito Sanchez Galindo, né en