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seigna la théologie à Guatelama. Mort en 1638. Auteur d’un psautier à l’usage des captifs, « Psalterium Captivorum, » et d’un traité sur la liturgie. — Un autre religieux, nommé Pedro Calvo, né à Porto, des frères Prêcheurs, docteur en théologie et professeur célèbre, fut le prédicateur de Philippe II, en Portugal. Deux fois prieur de son couvent et recteur de l’université de Lisbonne. Outre un grand nombre de sermons et d’homélies, il écrivit la réfutation d’une satire des Ordres mendiants, intitulée « la Misère des Temps, » en français. L’apologie de Pedro Galvo porte ce titre : « Defensao das lagrimas dos justos perseguidos, e das Sagradas Religioens, fruto das lagrimas de Christo, » Lisbonne, 1618, in-4. — Citons enfin, dans l’incertitude, un poëte nommé Sebastian de Nieva Galvo, auteur d’un poëme épique sur la Vierge : « La mejor mujer, madre y virgen, » Madrid, 1625, in-4.


Capataz (Fray Juan Bautista), religieux de quelque ordre mendiant. Je n’ai trouvé son nom mentionné dans aucun des biographes et bibliographes consultés pour ces notices.


Caporali (Cesare), né à Pérouse, ville de l’État du Pape, le 20 juin 1531, d’une famille originaire de Vicence. Dans le cours de ses humanités, il fit paraître un goût précoce pour Horace et une grande inclination à la poésie. Ses études achevées, il alla chercher fortune à Rome, et s’attacha successivement au cardinal Fulvio della Corgna, neveu du pape Jules III, au cardinal Ferdinand de Médicis, depuis grand-duc de Toscane, au cardinal Octavio Acquaviva, et enfin au marquis Ascanio della Corgna, son dernier protecteur. Il mourut dans la maison de ce seigneur, à Castiglione, en 1601, âgé de soixante-