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disait pas tout ce qu’il savait, et il avait beaucoup appris dans sa longue vie de courtisan et de familier du palais. Cet historiographe de cour cultivait aussi la poésie, par manière de délassement. Il était de l’école de Góngora. Juan Perez de Montalvan n’a eu garde de l’oublier dans son « Indice de los ingenios de Madrid, » qui est à la suite du recueil intitulé : « Para todos. » Voici ce qu’il en dit : « Luis Cabrera de Córdoba, criado de Su Magestad, de gran noticia, sutil ingenio y mucha leccion de libros, publicó un tratado para entender Historia y escrivirla, la primera parte de la Historia de Felipe Segundo, y dexó dado principio á la Segunda. » Fol. 12 recto, de son catalogue d’auteurs, dans l’édition de Huesca, 1633, in-4.


Calatayud (Francisco de), né probablement en Andalousie, remplissait de hautes fonctions dans l’administration des finances de Séville. Il avait publié un volume de vers sous le titre de Rimas. Ses poésies sont presque toutes de circonstance. Sedano a donné deux morceaux de Francisco de Calatayud : un éloge du fameux peintre-poëte, Juan de Jaúregui, et la description du portrait de Francisco de Rioja par don Juan de Fonseca y Figueroa. Voyez « Parnaso español, coleccion de Poesias escogidas de los mas célebres poetas Castellanos, » par D. Juan Joseph Lopez Sedano, tom. IX, p. XXV, p. 29, et l’index, à la fin du volume, p. X. Calatayud n’était qu’un poëte amateur.


Calvo (El maestro). Il s’agit évidemment d’un religieux, docteur en théologie, et très-probablement de Juan Calvo de los Reyes, de l’ordre de la Merci, de la province de Castille. Il avait fait ses études à l’université de Salamanque, et en-